Vin et Religion
vin et religion dans l’antiquité
Chez les grecques
Le vin était très présent dans le monde méditerranéen des grec. Des cérémonies religieuses étaient célébrées en l'honneur de Dionysos dieu de la vigne, du vin qui était connu pour ses sa démesure, sa folie et ses excès. C’était les « Mystères » pratiqués la nuit, et en silence. Ces dionysies, qui avaient lieu au printemps étaient si importantes qu’elles donnèrent naissance au théâtre. On interrompait les procédures légales étaient. On libérait les prisonniers temporairement pour qu’ils puissent participer aux fêtes.
Chez les romains
Bacchus était le dieu du vin des romains, Les cérémonie religieuse organisé »en son honneur se dénommaient bacchanales qui tournait souvent à l'orgie. À l'origine ces fêtes étaient célébrées en secret parmi les femmes. Ces fêtes furent à nouveau autorisées par César, plus d'un siècle plus tard.
Dans la civilisation judéo-chrétienne.
Dans la Bible le vin tient une telle place que le vin et la vigne sont cités 443 fois.
Dans la Genèse
Dans la Genèse (XLI, 11), premier livre de la Bible. le vin est dénommé « le sang de la vigne ».
Dans le Cantique des Cantiques
Dans le Cantique des Cantiques, suite de poèmes, de chants d'amour alternés entre une femme et un homme ie Premier vers est consacré au vin.
« Qu’il me baise d’un baiser de sa bouche ! Tes caresses sont plus douces que le vin, quand elles se mêlent à l’odeur de tes parfums exquis ; ton nom est une huile épandue ; c’est pourquoi les jeunes filles t’aiment.
Dans le Livre des Proverbes
Le Livre des Proverbes (troisième section de la Bible hébraïque) fait des recommandations pour la consommation du vin :
: « Le vin bu modérément est la joie du cœur et de l'âme »
« Le vin bu jusqu'à l'ivresse découvre le cœur des superbes »
« Le vin bu avec sobriété est une seconde vie »,
« Le vin bu avec excès est l'amertume de l'âme ».
Dans les textes apocryphes
Certains textes apocryphes, textes (qui n’ont pas été acceptés dans les canons judéo-chrétiens) parlent aussi du vin.. Il est raconté que la chute de Noé a été due à l'intervention de Lucifer, l'ange déchu. Fort naïvement, Noé aurait accepté l'aide du diable pour planter sa vigne après le Déluge. Celui-ci, fit un sacrifice selon la tradition, en immolant un mouton, un lion, un singe et un cochon15.Tout se gâta quand il se soula avec du vin. Satan expliqua alors : « Au premier verre de vin, l'homme deviendra doux et humble comme un mouton, au second, il se sentira fort comme un lion et ne cessera de s'en vanter, au troisième il imitera le singe, dansant tout en disant des sottises, au quatrième, il se vautrera tel un cochon dans la fange et les immondices ».
Dans le Catholiscisme
Dans les Évangiles synoptiques
Dans les Évangiles synoptiques, évangiles similaires chez différents apotres, la vigne et le vin constituent des images fréquentes.
Dans l’évangile de Jean, Jésus se comparait a la vigne : « Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron » et il poursuivit « Je suis la vigne et vous êtes les sarments » (Jean, XV, 1-5)
Chez Matthieu, la Parabole des vignerons infidèles a recours à la symbolique de la culture de la vigne pour stigmatiser l'égarement du Peuple d'Israël:
33 « Écoutez une autre parabole. Il y avait un propriétaire qui planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour ; puis il la donna en fermage à des vignerons et partit en voyage.
34 Quand le temps des fruits approcha, il envoya ses serviteurs aux vignerons pour recevoir les fruits qui lui revenaient.
35 Mais les vignerons saisirent ces serviteurs ; l’un, ils le rouèrent de coups ; un autre, ils le tuèrent ; un autre, ils le lapidèrent.
36 Il envoya encore d’autres serviteurs, plus nombreux que les premiers ; ils les traitèrent de même.
37 Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : Ils respecteront mon fils.
38 Mais les vignerons, voyant le fils, se dirent entre eux : C’est l’héritier. Venez ! Tuons-le et emparons–nous de l’héritage.
39 Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
40 Eh bien ! lorsque viendra le maître de la vigne, que fera t il à ces vignerons-là ? »
41 Ils lui répondirent : « Il fera périr misérablement ces misérables, et il donnera la vigne en fermage à d’autres vignerons, qui lui remettront les fruits en temps voulu. »
42 Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs, c’est elle qui est devenue la pierre angulaire ; c’est là l’œuvre du Seigneur : Quelle merveille à nos yeux.
43 Aussi je vous le déclare : le Royaume de Dieu vous sera enlevé, et il sera donné à un peuple qui en produira les fruits.
44 Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé, et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera. »
45 En entendant ses paraboles, les grands prêtres et les Pharisiens comprirent que c’était d’eux qu’il parlait.
46 Ils cherchaient à l’arrêter, mais ils eurent peur des foules, car elles le tenaient pour un prophète. (Matthieu 21:33-46, d'après la Traduction Œcuménique de la Bible).
Au cours de la Cène
Au cours de la Cène, dernier repas que que Christ prit avec les douze apôtres le soir, du Jeudi saint, celui-ci identifie le vin à son sang. C’est la fameuse phrase de la liturgie catholique: « Ceci est mon corps, ceci est mon sang »., La messe et la communion, pour tous les chrétiens, sont le rappel de la Cène
Chez les musulmans
Chez les musulmans, le vin ‘interdiction du vin des pas systématique dans les textes.
Texte hostile au vin
Une des sourate s’est avérée déterminante dans l’interdition du vin si connue :
« Ô vous qui croyez, sachez que le vin, les jeux de hasard, les pierres dressées et les flèches divinatoires sont une abomination et une œuvre du démon. Évitez-les. Peut-être serez-vous bienheureux » (Sourate V, 90).
Textes favorables au vin
Certains textes, qui ne sont pas rentré dans mœurs, sont même très favorables au vin. Le vin est recommandé dans une sourate.
« Et des fruits des palmiers et des vignes, vous tirerez une boisson enivrante et un grand bien. Il y a en cela des signes pour un peuple qui réfléchit » (Sourate XVI, 67).
Dans une autre sourate, le vin est considéré comme une récompense du paradis
« À l'image du paradis, qui a été promis aux fidèles, et où couleront des fleuves
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